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 Your hands can heal, your hands can bruise [PV]

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MessageSujet: Your hands can heal, your hands can bruise [PV]   Your hands can heal, your hands can bruise [PV] EmptyVen 3 Fév - 21:00

❝It's the past that you're dyin' to change❞
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On peut oublier son passé. Cela ne signifie pas que l’on va s’en remettre

Le réveil fût dur, mon esprit embrumé des médicaments que j’avais pris pour dormir la veille ne m’aidaient pas à clarifier mes pensées. La fatigue que j’avais accumulée après quelques jours d’insomnies avait finalement eu raison de moi à l’aide de quelques médicaments. M’extirpant de mon lit, j’enfilais un short de sport et un t-shirt délavé à l’effigie d’un groupe de rock disparu depuis longtemps. Désireux d’avoir ma première tasse de café de la journée, je mettais la machine en route avant de sortir les ingrédients qui m’étaient nécessaire dans l’élaboration d’un pancakes. J’étais conscient de ne pas être bon en cuisine, mais heureusement je n’avais pas préparé cela pour moi, à New-York les seuls repas convenable que j’avalais c’était ceux que le traiteur chinois du coin m’apportait deux fois par semaine. Le reste était soit trop brulé, soit dégueulasse, soit pas assez cuit. Je n’avais pas la fibre du ménage et je n’aurai certainement pas fait un bon parti pour un quelconque mariage, j’en étais conscient et puis je ne désirais pas me marier. Buvant mon café, je le finissais avant de prendre la seconde tasse que j’avais préparée et me diriger vers la chambre de Thalia. La jeune femme ne travaillait pas aujourd’hui, c’était une des rares journées où je pouvais faire mon possible pour lui arracher un sourire. Pour essayer de l’aider à vivre, rendre la distance et le chagrin moins présent afin qu’elle se remette à marcher seule, qu’elle remonte en selle après être tombé de ce cheval indiscipliné qu’on prénomme communément vie. Mais, vous savez, c’est dur à réparer un cœur, quelques sparadraps n’arrivent pas à le recoller lorsque ce dernier est trop endommagé. Si ça avait été le cas, nous ne serions pas ici, à Monroe, on ne serait pas perdu dans une autre ville que celle qui avait vu nos jours débuter. Toquant à la porte faiblement, j’entrais ensuite m’asseyant sur le lit avant de poser la tasse que j’avais prévu pour la jeune femme sur sa table de chevet. Me penchant vers Thalia je souriais avant de venir souffler près de son oreille en laissant mon index glisser sur sa joue : « Thalia, il faut se lever… a moins que tu ne souhaites que je ne te prépare des pancakes. »

Me redressant, sans me lever, je continuais à fixer la jeune femme qui comprenait parfaitement la menace que je venais de lui faire. C’était pire que de la menacer de la fusiller sur place, mes pancakes devaient être les pires de la terre, un engin de torture ignoble et nous en avions tous les deux déjà fait les frais par le passé. Je passais une main dans mes cheveux, alors que je voyais Thalia ouvrir les yeux en ma direction sortant des brumes de son sommeil. Avec le temps elle s’était faite à mon horaire de vie particulier, parfois c’était à moi d’être le gardien de ses nuits. Dans ces nombreux moments où elle se glissait dans mon lit, se blottissant dans mes bras pour pleurer en silence. L’impuissance est un sentiment qui vous tue à petit feu, il prend son temps tel les premières braises contaminant le petit bois d’un feu. Fixant ma meilleure amie je lui offrais un léger sourire avant de rajouter : « Hey la belle au bois dormant, il est temps de se réveiller, ton prince charmant t’attends dans la cuisine et est incapable de préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Néanmoins, il sait encore faire le café. » Je pointais alors la tasse fumante se trouvant sur sa table de chevet, avant de me pencher à nouveau vers la jeune femme pour lui embrasser la joue et de me lever pour aller ouvrir doucement les rideaux laissant un peu de lumière entré dans la chambre.
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MessageSujet: ur   Your hands can heal, your hands can bruise [PV] EmptyLun 6 Fév - 21:09

"J'ai pas envie..." dis je sans ouvrir les yeux et en me retournant dans mon lit. Je passais la main sur ma joue suite à la caresse d'Hayden. J'aurais voulu lui attraper la main mais je n'ai pas été assez rapide. On dirait toute l'histoire de notre relation ; il n'a pas été aussi rapide que Dean lors de ce fameux soir où mon futur petit ami m'avait invité à danser alors que tout ce que j'attendais c'était Hayden. Et je me dis parfois, lorsque je broie du noir que j'aurais du lui dire ce que je ressentais il y a des années de ça. Peut être que ça aurait tout changé. Oui, vraiment, tout aurait changé...jamais je n'aurais été avec Dean si ça avait été le cas, et donc, jamais il ne serait mort par ma faute. Voyez vous, je ne me fais pas d'illusions, tout est de ma faute. Si j'avais su...aimer Dean, si j'avais su oublier complètement Hayden, rien ne serait arrivé. Je sais, vous allez sans doute dire que je n'y pouvais rien, que c'était plus fort que moi...Je rêvais d'Hayden tout le temps, sans le vouloir, sans m'en rappeler le lendemain. Mes sentiments s'étaient réfugiés dans mon inconscient, sans même que je m'en aperçoive. J'aurais du les contrôler. J'aurais du faire quelque chose. J'aurais du...faire des efforts, et ne pas rire au nez de Dean lorsqu'il essayait de m'en parler. J'ai sous estimé mes sentiments, j'ai sous estimé le mal que je faisais à Dean. Je l'ai tué, à petits feux, et je ne suis pas capable de passer outre.

Pourtant j'aimerais. Je pensais que mon amour pour Dean était indestructible, je pensais qu'on aurait pu tout surmonter, même la mort...J'avais eu tort. A peine quatre mois après son départ, j'ai déjà commencé à l'oublier. Seule la culpabilité reste... Et seule la tristesse de ne jamais pouvoir être avec Hayden m'accablait. Soyons clairs, cette idée était fortement compromise dès le départ : nous étions des amis, des meilleurs amis, et rarement on passe d'amis à amants sans casse. Puis Dean est apparu, et j'ai eu la bonne idée de sortir avec lui, alors qu'il était l'ami d'Hayden...vous voyez le topo, vous voyez la probabilité de nous voir un jour ensemble descendre en flèche ? Et puis j'ai eu encore la très bonne idée de continuer d'aimer Hayden sans m'en apercevoir, et de tuer Dean sans le savoir. Comment voulez vous qu'on dépasse tout ça ? Comment voulez vous que je dépasse tout ça ? J'étais certaine que notre histoire bien que fictive était déjà terminée. Seule deux choses comptaient pour moi, et bien qu'opposées, je ne pouvais pas passer outre : la première était de cacher à vie à Hayden ce qui c'était vraiment passé avant l'accident. Je savais que si un jour, il venait à l'apprendre, je ne le verrais plus. Deuxièmement, j'avais désespérément besoin de sa présence à ses côtés, malgré toutes les tentations que cela engendrait. J'avais besoin de lui, plus que de moi, j'avais besoin de lui comme une perle à son coquillage, comme du dentifrice à sa brosse, comme de cupidon à sa flèche.

La tête enfoncée dans l'oreiller, j'osais enfin ouvrir les yeux, et découvrir mon meilleur ami, une tasse de café à la main. " J'ai pas faim ! " dis je alors, me tournant dans l'autre sens pour lui faire dos. C'est vrai, ça fait un moment que je n'ai plus faim. Pas après m'être remémorée tout ce que j'ai perdu et tout ce que je vais rater. " Hmmm...oublie... les pancakes...prends des céréales. " Prête à me rendormir pour le reste de la journée, je cédais finalement lorsqu'il vint m'embrasser la joue. Quel con, il savait toujours quoi faire pour arriver à ses fins. Je le déteste. " Très bien. " encore dans une semi obscurité, j'attrapai ma tasse de café dont je bus quelques gorgées avant de la reposer. " Je te rappelle qu'une princesse a besoin d'un carrosse, alors ramène ton dos, sale affamé ! Un jour, il faudra que tu te prennes en charge. Tu ferais comment sans moi hein ? " lui demandai-je sans pourtant vouloir savoir. Qu'il soit perdu sans moi, oui, qu'il ait toujours besoin de moi. Hayden eu alors le malheur d'ouvrir le rideau pour mon plus grand malheur. Éblouie, et d'un geste impulsive je tendais mon bras vers les yeux pour me protéger et fis alors tomber la tasse, le café brulant se répandant sur mon bras. "AIIIIIE ! " hurlai je alors, sans pour autant bougé. Puis, je ramenai mon bras entre mes deux cuisses, souffrant de cette brûlure. J'aurais vraiment du rester endormie. Même le café me punit !
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MessageSujet: Re: Your hands can heal, your hands can bruise [PV]   Your hands can heal, your hands can bruise [PV] EmptyMar 7 Fév - 20:36

La relation qui nous unissait, Thalia et moi, était compliquée. De l’extérieure, parfois on pourrait croire à un couple, mais il n’en était rien. L’amitié, notre amitié était plus forte que cela et sacrifier l’amour que l’on porte pour quelqu’un c’est aussi un moyen de lui prouver qu’on l’aime. En ce moment, la jeune femme n’avait pas besoin de mon amour, pas de cet amour passionné qui lie les amoureux, mais un amour tendre qui lui servira de support. Je le savais et c’est pour ça qu’aujourd’hui encore j’étais là, prêt à tout pour la jeune femme, prêt à changer de ville, changer d’adresse en un battement de cil. Lorsque Thalia affirma qu’elle n’avait pas envie de me préparer des pancakes, celle-ci alla même plus loin en disant qu’elle n’avait pas faim et que je n’avais qu’à manger des céréales. Même si elle ne le remarquait peut-être pas, je notais ce genre de détails, ses manques d’appétits, ses manques d’intérêts pour tel ou tel chose qui par le passé l’aurait vu entrer dans une joie incroyable. La jeune femme se retourna, mais je ne m’en offusquais pas. Sachant comment la faire céder, j’usais de mes atouts lui arrachant finalement un oui que je reçu avec plaisir. Me dirigeant vers la fenêtre pour ouvrir les tentures, je riais légèrement en entendant mon amie exigée mon dos comme carrosse avant de me demander ce que je ferais sans elle. Incapable de répondre à sa question, conscient que c’était pour rire aussi, j’haussais simplement les épaules afin de ne pas répondre. Afin de ne pas affronter cette question qui parfois me minait lorsque j’étais incapable de l’affronter. Cherchant à chasser l’obscurité qui emplissait la pièce, je tirais les rideaux avant d’entendre Thalia pousser un cri plaintif.

Me retournant, je remarquais la tasse de café qui s’était écrasée au sol alors que la jeune femme tenait son bras entre ses jambes brûlée par le café. « Mince. »Me pressant, j’attrapais la boite de mouchoir posée sur sa table de chevet avant d’en tirer quelques-uns pour qu’elle puisse éponger le café certainement encore chaud qui se trouvait sur son bras. M’installent à nouveau à côté de Thalia je restais silencieux. Regardant la jeune femme en attendant qu’elle m’informe sur son état, j’attrapais une de ses mèches cachant son visage, la passant derrière son oreille avant de dire en plongeant mon regard dans le sien. « Excuse-moi, je n’avais pas imaginé que tu réagirais ainsi. » Lui adressant un léger sourire désolé, je passais une main dans mes cheveux avant de me retourner vers la porte ouverte sur le reste de notre appartement. Attrapant la main droite de la brune, je l’obligeais à me suivre jusqu’à la cuisine avant qu’elle ne s’installe sur un tabouret. Rangeant les ingrédients pour faire des pancakes, je sortais du placard deux bols ainsi qu’une boite de céréales avant d’aller chercher le lait dans le frigo. Me retournant une dernière fois, je sortais deux cuillères avant de dire : « Le petit-déj’ est servi grâce à ton chevalier servant. » Attrapant la boite de céréales, je remplissais mon bol à ras-bord comme je le faisais depuis que j’étais enfant avant de verser un peu de l’eau sur le tout cherchant à ne pas faire déborder mes céréales. Presque aussitôt, je fourrai une cuillérée pleine de céréales dans ma bouche avalant presque sans mâchée avant de demander à Thalia : « Alors, que veux-tu faire aujourd’hui ? Et, il est interdit de me répondre rien, ou dormir. Si tu veux vraiment faire ça je serai obligé de te t’arracher ta couette autant de fois que tu te réfugiera dans ton lit. » Souriant légèrement, mes menaces étaient dit en boutades, je voulais juste un peu la sortie de cette léthargie que je lui avais connue à New-York. Dans le fond, nous avions peut-être fuie New-York et les problèmes que nous avions là-bas, néanmoins rien n’avait encore véritablement changé. Je veillais toujours sur elle, donnant le meilleur de moi-même sans jamais cesser de me sentir impuissant. J’aurais aimé pouvoir donner plus, trouver un remède à ses maux, mais il est dur de soigner les blessures seulement avec des mots. Et je n’avais pas grand-chose d’autres à donner pour refermer ses blessures, effacer ses égratignures. Alors, je me retrouvais au même point toujours à osciller entre le peu que je peux faire et le trop que je ne peux pas faire pour l’aider. Mangeant tranquillement, je ressentais ce petit tiraillement au cœur qui me prenait encore parfois lorsque je me mettais à trop penser en la présence de Thalia. Aimer quelqu’un, c’est vouloir son bien et ne pas être capable de la protéger de tous les affres de la vie me minait.
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MessageSujet: Re: Your hands can heal, your hands can bruise [PV]   Your hands can heal, your hands can bruise [PV] EmptyVen 17 Fév - 21:47

Le bras entre les cuisses, le mal était rapidement parti et pourtant je mourrais d'envie de pleurer. Ma vie était une complète vie de merde. J'aurais voulu que tout se passe comme avant, je rêvais que tout change. Dean loin de nos vies, et Hayden...fou de moi. Et lorsque j'ose rêver à cette impossible réalité, je me fais rappeler à l'ordre par le destin qui me brûle littéralement le bras. Mon ami à côté de moi, je finis par me retourner près de lui et à poser ma tête contre son torse. Je ne lui en voulais pas. Je savais bien que tout était de ma faute. J'ai tout provoqué, son malheur comme le mien, et cette tasse ne faisait juste que le rappeler. Je suis juste condamnée à vivre aux côtés d'Hayden en l'aimant mais en devant le cacher, en voulant le voir loin de moi pour l'oublier et pourtant m'accrochant à lui comme ma dernière bulle d'oxygène. Je ne sais pas ce que je deviendrai s'il partait loin de moi, s'il m'abandonnait parce que j'aurais fini par tout lui avouer et qu'il me prendrait pour une folle. Je ne le supporterai pas.


Je me laissais alors attraper la main et m'amener à la cuisine. Je m'en voulais déjà de l'avoir jeté dans les roses en refusant les pancakes. Au lieu de ça, il devrait se nourrir de pauvres et stupides céréales. Je savais que je ne devais pas le pousser à bout. Après tout il n'y pouvait rien. C'était moi qui était dans une mauvaise passe, dans un aller simple vers l'enfer. Attrapant la cuillère mollement, je jouais avec mes céréales, plus que j'en mangeai, cherchant désespérément un moyen d'engager la conversation. Il avait raison, je devais me changer les idées. Au travail, j'étais tellement concentrée sur le mal des autres que je me sentais étonnamment bien. Comme si, le deuil était déjà complètement fini. Hélas, quand je suis avec Hayden, je me rappelle sans cesse de ce que je ne pourrais plus jamais avoir. Lui. Et comme vous devez vous en doutez, c'est dur de vivre avec cette idée là et de ne rien pouvoir en dire. " C'est injuste ! D'arracher ma couette. " j'avalai instinctivement une bouchée de céréales, réfléchissant avant de continuer. " Au travail, on appelle ça de la maltraitance. Tu es maltraitant et tu devrais..." je levai la tête vers lui, et souris spontanément " te faire pardonner. " Je mordis alors ma lèvre inférieure, me rendant compte que je dérivais et que je laissais mes sentiments me guider. Voulant à tout prix changer de conversation avant de dire ou de faire quelque chose que je pourrais de nouveau regretter, je réfléchissais à ce que nous pourrions faire de notre très longue journée, rien qu'à deux. " Tu n'as pas de travail ? "

Ne finissant pas mon bol de céréales bien que j'en avais mangé une bonne moitié, je me levai pour faire la vaisselle quand une idée me vint en tête. " On peut pas jouer à un de tes jeux vidéos ? Tu sais ! Celui où on tue plein de gens. " Je souris à l'idée de pouvoir vider ma colère contre ces personnages fictifs. Une manette ne m'a jamais autant semblée si intéressante. Je me tournai alors vers lui, souriant un peu plus, totalement motivée par cette idée " Quoi, tu as peur que je te bats à ton propre jeu ? " Ce jeu était une excellente idée. Pendant qu'on joue, on ne parle pas. Et si on ne parle pas, je n'avouerai pas ce qui me traine dans la tête depuis un moment.
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MessageSujet: Re: Your hands can heal, your hands can bruise [PV]   Your hands can heal, your hands can bruise [PV] EmptySam 18 Fév - 11:44

La jeune femme avait beau être ma meilleure amie, dernièrement notre relation c’était énormément compliqué. A mes yeux en tout cas. Je l’avais toujours aimé comme un bon meilleur ami, la voir avec Dean me faisait plus de bien que de mal. Je savais au moins qu’elle était heureuse. Désormais, on était plus que deux dans cette fichue équation dont je ne trouvais la réponse. On était deux amis en train de dériver incapable de retrouver la terre ferme. C’était triste, mais j’avais l’impression que plus je me débattais pour lui attraper la main et la ramener sur le rivage, plus on s’éloignait. J’avais du mal à comprendre ce qui se passait dans mon crâne, pourquoi les pensées s’y pressaient avant de disparaître. Avalant mes céréales, je la regardais se plaindre que lui retirer sa couette c’était considéré comme de la maltraitance. Finissant mon bol de céréales, je le déposais sur le bord de l’évier avant d’entendre Thalia dire que j’avais à me faire pardonner. C’était quelque chose d’anodin, une phrase qui ne cachait rien dans sa signification, pourtant je me retournais pour regarder la jeune femme se mordiller la lèvre inférieure d’une manière qui me faisait fondre. Passant une main dans mes cheveux un peu mal à l’aise et incapable de savoir que faire ou quoi répondre. Mon cerveau ne tournait pas rond, mon rythme cardiaque avait tressauté et j’étais en face de la jeune femme à calculer les pours et les contres qui m’empêchaient de me lever et poser mes lèvres sur les siennes. Heureusement, la brune m’arracha à mes réflexions en me parlant de travail. « Tu as de la chance, mais je n’ai rien à faire pour le moment. Pas de boulot, donc ma journée est libre. » Un léger sourire étira mes lèvres alors que je savais que ce n’était pas entièrement vrai. Dans la pièce qui me servait d’atelier, de chambre noir et de débarra, m’attendaient quelques clichés que je devais développer et arranger. Mais j’avais le temps pour ça, toute la vie, passé du temps avec Thalia passait bien avant.

Je remarquais le bol à moitié plein de céréales que Thalia ne mangea à pas. Je la regardais laver la vaisselle avant de l’essuyer jusqu’à ce qu’elle me propose de jouer à un de mes jeux vidéo. J’avais une belle collection qui trônait dans un tiroir du salon et la belle m’étonna à me proposer d’elle-même de jouer. La regardant, je ne pu m’empêcher de prendre une mine inquiété avant d’en rajouter des tonnes en disant : « Mon dieu, des petits hommes verts t’ont échangés pendant la nuit c’est pas possible. » La regardant les yeux rieurs, je la bousculais légèrement avant de lui dire : « Je rigole… et non, tu n’arriveras pas à me battre. Dépasser le mettre dur ça sera. » Il y avait des moments où je me disais que j’étais un vrai geek, je jouais sans arrêt aux jeux vidéo, je me prenais parfois pour Yoda du film Star Wars. Enfin, c’était en partie pour ça qu’on m’appréciait. Allant au salon, j’allumais l’écran plat avant de sortir les manettes sans files de la Xbox sortant du tiroir le jeu de guerre par excellence. Tendant une manette à Thalia, je la regardais s’installé avec la manette en main. M’asseyant à côté d’elle, je lançais une partie multi-joueurs avant de lui expliquer les touches. La partie commença et comme tout bon connaisseur en jeu vidéo, je vérifiais mes armes, mes minutions avant d’avancer dans la partie cherchant les personnages qu’il fallait tuer. J’avais choisi un niveau simple pour Thalia, il n’empêchait que pour l’ennuyer, je tendis ma main vers sa manette afin d’appuyer sur tous les boutons. Tout logiquement la belle se plaignit, mais les yeux posés sur l’écran j’haussais les épaules avant de dire : « Mais j’ai rien fait moi. » Approchant un gars par derrière, je me servais du couteau pour lui trancher la gorge avant de changer d’arme alors que sur l’autre partie de l’écran ma meilleure amie semblait se débrouiller. Tendant à nouveau ma main je me remis à appuyer sur tous les boutons son personnage se déplaçant alors n’importe comme. La brune se plaignit à nouveau pendant que je me préparais à une quelconque riposte.

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