Sur le quai de la gare, le temps semble s'arrêter alors que le vent balaye mes longs cheveux bruns qui fouette mon visage meurtris par le regret. Ma valise à la maison, je sens la solitude m'avaler alors que le quai est désert en ce mercredi matin. Une larme roule sur ma joue alors que je perds tout à coup toutes mes bonnes résolutions. Je doute alors que dans ma poitrine mon cœur bat douloureuse tout en me donnant la nausée. « Putain Cas' ! » Je me retourne alors que mon cœur manque un battement dans ma poitrine. J'aurais reconnu ta voix entre toute alors que ta main attrape la mienne pour me forcer à te faire face. Je vois la colère briller dans ton regard alors que tu te tente de te calmer face aux gémissements qui m'échappe alors que ta main s'ancre dans ma peau avec douleur. « Tu pensais quand même pas partir comme une voleuse ! Mais Cas' tu pensais vraiment que j'allais rester sans rien faire ! Je pensais compter plus que ça pour toi ! » J'avale avec douleur ma salive alors que d'un bref mouvement de bras je me défais de ton emprise tout en essayant de ne pas craquer. Je me suis promise de rester forte, je me suis produise de tout faire pour que tu vienne à me détester pour que mon départ soit moins douloureux pour toi mais aussi pour moi. J'ai fais l'erreur de tomber amoureuse de mon meilleur ami qui n'est autre que toi. Pire je n'aurais jamais dus te laisser entrer dans mes songes vu qu'un avenir est impossible entre nous. Je t'aime plus que d'amitié alors que je ne suis pour toi que ta meilleure amie que tu dois à tout prix protéger. « Je pense que tu pense beaucoup trop ! » Mes paroles sont sèches alors que je te défie du regard de réprimer une nouvelle remarque susceptible de me faire culpabiliser, art dans lequel tu excelle soit dit en passant. Ta vie est ici et la mienne est à NY loin de toi, mais surtout loin de tout. Je n'ai pas la force d'affronter mes souvenirs même pour toi. Je suis lâche mais cela n'a jamais été un secret pour toi. « Tu me rend fou Cas'. Et merde ! » Je n'ai pas le temps de comprendre qui s'échappe de ta bouche que déjà je sens tés lèvres dévorer les miennes d'un baiser passionné qui me soulève le cœur. Je deviens prisonnière de tes bras et de ton âme alors que mes soucis s'envolent alors que ta langue glisse sur la mienne. Mes bras s'enroulent autours de ta tête pour que tu ne viennes jamais à me quitter. Mais l'heure de partir est là … Un dernier baiser remplis de promesses qui ne seront tenus. Ne m'oublie pas, promet que je serais la seule et l'unique. Mon égoïsme me ronge mais promet le moi.